dimanche 5 octobre 2008

Moi, j'appelle ça, la dépression.




Il est toujours là, il n'a pas bougé et pourtant, il bat différemment. Plus faible parfois plus fort, le sang afflue moins au cerveau, pour certains, c'est l'ivresse, pour d'autres, c'est la fatigue. On a frôlé le krach et j'ai vu des cadres supérieurs dans la rue s'arracher au sens propre du terme le peu de cheveux qu'ils leur restaient après 20 années à travailler dans un climat de stress permanent. Le soleil brille. Une douce caresse ou une intense brûlure.

Comme Bush, Sarkozy a son 11 septembre à quelques jours près. Un climat favorable de peur pour instaurer une politique encore plus extrême, un climat qui sera l'excuse à toute nouvelle réforme, un évenement tout aussi médiatique que "9/11" mais sûrement plus malsain et destructeur.

Les européens ont peur pour leurs bourses et pas que pour celles de la banque. Les Français ont le moral qui flanche (ça, ce n'est pas nouveau). La nouveauté, c'est que les Français n'achètent plus que des aliments commençant par "pa-" : le pain (mais bon... trop cher), les patates (mais bon...trop long à la cuisson) et des pâtes (à enfin une vraie bouffe de pauvre avec le côté pratique!).

La dépression.

Bonus : Etes-vous dépressif? Le Test (j'ai eu 20 points et vous?)

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