Le peintre est peu à peu gentiment dépassé par toutes les possibilités qui s'offrent à lui, tout Dom Juan qu'il est, et pris au piège de ses conquêtes entre lesquelles il n'arrive pas à choisir. On ne le plaindra pas, l'enfoiré ; le tableau peint par Woody est au contraire très sympathique à regarder, et ces trois femmes magnifiques aux natures sentimentales très différentes voire opposées qui gravitent autour de Juan Antonio rythment efficacement le film.
Pour résumer : Cristina est impulsive et passionnée, succombant sans sourciller aux charmes du bel espagnol ; Vicky est sérieuse et torturée, questionnant son avenir déjà trop tracé avec un mari BCBG qu'elle semble aimer moins que Juan Antonio ; et enfin, Maria Elena est une artiste psychopathe très douée, très jalouse, et très amoureuse de son ex-mari.
Le moment de vie présenté dans le film satisfait par sa fraîcheur, sa vivacité et son rythme (une voix-off nous épargne les détails inintéressants de certaines conversations et situations en les résumant ironiquement), et par la beauté des filles et la sincérité des sentiments qu'éprouve tout ce beau monde. Même Juan Antonio, qui apparaît au départ comme un playboy blasé, apparaît finalement comme un être blessé et, somme toute, honnête.
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